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12/03/2009

Social média et démocratie.

La conférence de presse d'hier a précédé une conférence prévue de plus longue date du Media Social Club France, où plusieurs des pirates s'exprimaient, dont Quitterie. Voici les images :

 

Quitterie sur LCI radio (via Bakchich).

Quitterie s'exprime sur les listes du MoDem pour les élections européennes, sur le renouvellement des partis politiques, sur les nouvelles formes d'engagement, sur tout ça, et conclut d'un vigoureux "En avant !".

Bien reçu.

La page du site Bakchich.info où est le lien avec l'émission, Quitterie parle dans la 1e partie.

06/03/2009

"Vendredi" : et Quitterie ? et Hadopi ?

Grosse déception en ouvrant "Vendredi" aujourd'hui. On nous avait pourtant fait miroiter un texte de Quitterie. Eh bien, c'était de la publicité mensongère. Il n'y a pas une ligne signée par Quitterie. D'elle, on ne trouve mention que parmi la liste des blogs féminins, point. Ah si, tout de même : son billet est classé 7e parmi ceux qui ont été les plus lus et les plus commentés sur le site de Vendredi, loin devant ceux des auteures du numéro. Un billet sur quoi ? Sur Hadopi.

Hadopi ?

Ah, tiens, pas une seule ligne sur Hadopi dans ce journal, pas une. Pourtant près de 2000 blogs pratiquent le black-out, dont des centaines de blogs féminins, mais de toutes ces femmes-là, pas un mot, pas une ligne.

Pas une ligne de Quitterie pourtant parmi les billets les mieux classés, pas une ligne sur Hadopi, ce numéro de Vendredi n'est décidément pas fait pour rendre compte de l'actualité, ce n'est pas du bon journalisme. Et si ce n'est pas du bon journalisme, c'est une publication comme les autres, un instrument de pouvoir. Or moi, les instruments de pouvoir (on me pardonnera, à moi, d'employer cette expression), je me torche avec.

Vivement Quitterie.

EDIT : Quitterie a heureusement clarifié sa position. Je retire donc ce que j'ai écrit.

11:20 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : internet, blos, vendredi, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/03/2009

Classement wikio : Quitterie remonte à la 6e place.

Le classement des blogs politiques de wikio pour le mois de mars vient de sortir. Quitterie y gagne 21 places et se classe 6e.

Il y a désormais cinq femmes sur les 10 premiers et la constitution du bloc et du blog des Femmes engagées semble leur avoir profité, car les cinq du top 10 sont parmi elles :

5 Bah !? Egal =
6 Des Jeunes libres de s'engager Progression +21
7 Le blog de Hypos Progression +1
8 Trublyonne voit la vie en rouge Baisse -1
10 Olympe et le plafond de verre Progression +12

Nelly, qui en fait partie également, gagne onze places :

51 Dans la besace de Nelly Margotton Progression +11

Je salue ici des blogs que je lis :

2 Sarkofrance Egal =
4 Marc Vasseur Baisse -1
12 Ma vie en Narcisse Baisse -6
14 Authueil Baisse -4
23 Abadinte Baisse -8
39 Diner's room Baisse -3
54 MonPuteaux.com Baisse -16
55 Nuesblog Progression +14
57 le blog de MIP Baisse -13
60 le blog d'Olivier Montbazet Progression +7
65 La France de toutes nos forces Progression +47
82 Gaulliste donc Villepiniste Progression +10
78 Barrejadis Progression +40

Il y en a d'autres, bien sûr.

Pour ma part, je regagne onze places, remontant à la 47e.

Bravo à celle qu'on aime, Quitterie.

11:08 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : politique, wikio, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

02/03/2009

Hadopi : pourquoi aucun des partis politiques ne s'y est-il opposé ?

Si l'on considère les travaux du Sénat sur le projet de loi connu sous le pseudo de "Hadopi", le 30 octobre dernier, on constate qu'une seule sénatrice s'est opposée au projet, ce qui fait que les trois cent et quelques autres se sont au fond satisfaits de ce texte, y compris d'ailleurs les partis dont les eurodéputés ont voté l'amendement 138 du paquet télécom au parlement européen, comme le faisait justement remarquer Quitterie mercredi dernier lors de la République des Blogs.

Et sans doute, le rejet global des partis exprimé par Quitterie a-t-il en partie sa source dans ce rejet des internautes et de la philosophie d'Internet exprimé par la globalité des partis au Sénat.

Le temps du rachat peut venir pour les partis politiques. Le passage du texte (peut-être en suspens) devant l'Assemblée Nationale est l'occasion d'un sursaut, c'est à quoi appellent les 1500 blogs déjà mobilisés pour un black-out symbolique à l'invitation de la Quadrature du Net.

11:41 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : hadopi, sénat, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

28/02/2009

Bayrou : "Quitterie a fait un choix respectable".

Bayrou, lors de l'émission "Parlons Net", sur Internet, s'est expimé sur le départ de Quitterie : "Je lui avais proposé une tête de liste pour les Européennes qui lui assurait pratiquement d'être élue... Elle a choisi une forme de militantisme autre que politique, c'est un choix respectable. Je n'ai pas de doute que nous nous retrouverons".

Il y a donc une prise de position quasi-solennelle des dirigeants du MoDem sur cette question, qui tranche avec leur silence sur les accusations odieuses entendues auparavant et dont il faudra bien avoir raison.

EDIT : Il faut remercier Bayrou de cette mise au point, en attendant la suite.

Philosophiquement, on sent bien tout ce qui éloigne Bayrou et Quitterie l'un de l'autre : Bayrou veut DEVENIR. Il veut devenir président. Quitterie veut FAIRE. Elle veut aider les gens écrasés par la crise. La tension, jusqu'ici sous-jacente, entre leurs deux cultures personnelles s'est révélée à l'occasion de la préparation des Européennes et a abouti au choix de Quitterie de s'orienter vers d'autres activités que la politique politicienne.

EDIT : Cela ne veut pas dire qu'ils s'opposent sur l'essentiel, qui serait les idées, mais sur leur conception de la vie et de l'action.

Pour Bayrou, vieil UDF, il est impensable qu'on ne veuille pas DEVENIR députée européenne. Pour Quitterie, une double question se pose : comment FAIRE et pour quoi FAIRE ?

Maintenant, il reste à Quitterie à déterminer ce qu'elle veut faire. Quant à moi, je sais déjà ce qu'elle peut me demander : tout.

27/02/2009

Quitterie, sur France 4, précise ses idées.

EDIT : je modifie cette note après avoir revu l'émission sur le site de France 4.

Ceux qui ont une (EDIT) impatience depuis le retrait de Quitterie ne seront pas EDIT encore réjouis par les déclarations de Quitterie, ce soir, sur France 4.

Invitée de Yassine Belattar et du Belattar Show, Quitterie s'est expliquée sur son choix.

D'abord sur le recul par rapport aux partis politiques : "il est important pour moi de garder ma liberté de ton et de parole"... "les partis sont des appareils pour gagner les élections, pas pour apporter des réponses concrètes". Or Quitterie veut se placer dans le champ de ces réponses.

Ira-t-elle au PS ? "Aucune chance".

"Je suis sans parti fixe, sans parti du tout."

Va-t-elle créer autre chose ?

"Aujourd'hui, je ne crée rien".

Je dois dire que c'est là que beaucoup des amis de Quitterie seront déçus de la voir si en retrait : sur ce point, EDIT je bous d'impatience de la voir faire progresser ses réflexions.

Elle a poursuivi par son beau discours que nous, habitués de son blog et de ses discours, connaissons bien : "Aujourd'hui, on a mille façons de se connecter sur Internet" (pour trouver ensemble des solutions concrètes).

"Je reste militante, engagée, ... au service de la société."

"Il y a plein de gens dans la société civile qui sont en train de créer les conditions du changement."

"Il faut arrêter de déléguer et de trop attendre des politiques."

"Tout le monde, s'il le souhaite, peut rêver de devenir maître de son destin."

EDIT : la question de Belattar est la suivante : Internet, domaoine d'action ou seulement de réaction ?

EDIT Quitterie : Réaction, "on peut voir Internet comme un contre-pouvoir", et par exemple, "sur les tests adn", ce sont les citoyens qui ont fait reculer Sarkozy, "et non pas l'opposition".

EDIT : mais Internet est aussi un lieu d'action : "Le net est un art de vivre, un moyen très concret (par exemple) de créer des entreprises, il y a des gens qui se fédèrent" et qui se rencontrent (elle prend le cas de wikipedia mais ne peut pas terminer son explication).

Belattar l'interroge sur sa "cible" : les 18-40 ans, qu'elle veut voir mieux représentés. "Ils ne ne risquent pas d'être représentés à l'Assemblée" (elle parle du cumul et dénonce, de ce point de vue, l'absence de volonté des partis).

Elle revient à la charge sur les signes importants que la société pourrait se donner et donner à ses jeunes : "Là où le signe est important, c'est l'Assemblée Nationale EDIT et le Sénat". EDIT : "Si les 18-40 ans ne sont pas représentés, comment veut-on qu'ils votent ?"

EDIT : j'ôte ici une remarque faite par moi.

EDIT, Vivement qu'elle trouve l'axe précis qu'elle cherche, notre belle blogueuse favorite. Car vraiment, EDIT elle nous manque. Je l'attends sur des projets EDIT qu'elle a annoncés, EDIT et elle a tout mon soutien.

On l'aime quand même.

EDIT : L'émission est maintenant disponible sur Internet sur le site de France 4, en voici quelques images :

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26/02/2009

République des blogs : Benoît Hamon et Quitterie.

XXIXe république des blogs parisienne, ce soir, au Pachyderme, à un jet de pierre de la place de la République.

Changement de régime par rapport aux dernières éditions auxquelles j'ai participé : Jules de Diner's Room en animateur de débat, micro à la main, cependant que Pierre Catalan et deux autres hommes (un plateau décidément très masculin) débattaient des qestions européennes avec Benoît Hamon, sous l'oeil et le projecteur d'une caméra de télévision.

Benoît Hamon a une qualité qu'il n'a pas choisie mais qui, de ma part, lui vaudrait l'indulgence sur le billot : il est breton. Sorti de cet élément d'identité, j'avoue que j'aurai du mal à être d'accord avec lui. Sa vision de l'action politique est celle d'un mécano du temps des lampes à huile, son idée de l'Europe est floue dans le mauvais sens du terme, et sa vision du monde est délibérément manichéenne.

Sous l'oeil et le projecteur de la même caméra, je me suis d'ailleurs permis de le placer devant ses contradictions : il dit "qu'il y ait la droite et la gauche, une bonne vieille droite et une bonne vieille gauche", le monde coupé en deux, les camps dessinés à l'encre indélébile, le vote machinal. Mais quand je lui demande (reprenant explicitement l'argument de Quitterie qui est en face de moi à cet instant), en dehors de l'intérêt de sa structure, le PS, dont il a dessiné les gains et succès électoraux possibles avec une certaine satisfaction, ce que l'activité de son parti peut apporter concrètement à la vie des gens, il se lance d'abord dans des explications filandreuses, pour en arriver à dire "le PS a des propositions concrètes" (sur des sujets relatifs aux délocalisations p ex), et c'est là que je souligne la contradiction : s'il y a deux camps fermés l'un à l'autre, la proposition n'est pas destinée à aider les gens, mais à occuper le champ médiatique. Il se défend en invitant le pouvoir à abroger la loi Tepa, ce que je trouve être une pirouette, et je répète que sa proposition n'est pas destinée à être appliquée aujourd'hui, mais dans trois ans. Je ne vais pas jusqu'à préciser qu'en fait, ce n'est pas une proposition pour aider les gens, mais seulement pour reprendre le pouvoir, ce dont les gens se foutent. Et c'est bien là ce que les gens reprochent à juste titre aux partis : leurs idées ne sont pas destinées à aider les gens, mais seulement à la prise du pouvoir.

Quitterie embraie aussitôt (encore une fois devant la caméra) en prenant Hamon à parti sur le projet Hadopi. Elle note qu'au parlement européen, les élus PS, Verts et MoDem ont voté ensemble l'amendement 138 du paquet Télécom qui rend le projet hadopi illégal. Hamon opine : il a voté l'amendement qu'il nomme seulement de l'un de ses auteurs, Bono, en oubliant l'autre, Cohn-Bendit. Mais les parlementaires nationaux des partis ne semblent pas en phase avec leur vote européen. Quand les votes nationaux pourront-ils coïncider avec les votes européens ?

Hamon acquiesce et reconnaît que les députés et sénateurs ne sont pas sur la même longueur d'ondes que les eurodéputés. Il prend un ton un peu emprunté pour envisager la question sous d'autres aspects, utilise des mots un peu savants et des concepts abstraits pour justifier que la position du PS ne soit pas si simple.

Quitterie, alors, revient à la charge avec pugnacité en soulignant que c'est tout de même un paradoxe incroyable que, sur ce sujet, les adhérents du PS, des Verts et du MoDem, sont entièrement d'accord entre eux, qu'ils sont donc plus d'accord avec les adhérents des autres partis qu'avec leurs propres élus...

Euh...

Bon, Hamon ne s'en sortira pas.

Pour le reste, vu Abadinte tout pimpant d'avoir trouvé un poste dans la conception de plateformes sociales sur la Toile, MIP plus épanouie qu'avant d'avoir trouvé (elle aussi) son emploi (EDIT) sylvestre, les Générations engagées et tardives (retrouvailles de Quitterie et Virginie), Nick Carraway barbu comme Benoît Thieulin, Christophe Grébert jovial, Éric Mainville bonhomme comme à son habitude, Sylvain Lapoix qui voulait absolument parler avec Quitterie, Frédéric Lefebvre-Naré très businessman et un peu étonné (qui a donné son propre compte-rendu), deux des Femmes engagées (Olympe et CC), Authueil toujours aérien et seul de sa droite en milieu blogauche, e-boo maigre et grand, l'expression sereine, Maître Éolas solide comme le barreau, Luc Mandret zen, et des tas d'autres.

Quitterie continue à peloter ses projets et annonce une bonne surprise pour dans quelques jours, que dis-je ? dans quelques heures...

Elle va faire bouger la poussière des partis politiques français, attendez-vous à du remue-ménage !

Elle a un peu reminci et ça lui va bien aussi, Quitterie.

25/02/2009

Contre la présidentialisation : inventer une nouvelle séparation des pouvoirs.

Pour remédier à la présidentialisation des partis dénoncée par Quitterie, le mieux ne serait-il pas de remédier à la présidentialisation de la république elle-même ?

Je trouve ce texte ici et je le soumets à votre réflexion :

« Il faut inventer une nouvelle théorie de la séparation des pouvoirs » [2]

Dominique Rousseau, professeur de Droit constitutionnel à l’Université de Montpellier 1.

« Face à la concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la République, une simple redistribution entre l’exécutif et le législatif ne suffira pas. Il faut inventer une nouvelle théorie de la séparation des pouvoirs en faisant du pouvoir du juge, du pouvoir du citoyen, du pouvoir de la presse, de véritables contre-pouvoirs ayant autorité constitutionnelle. La Ve République a fonctionné sur un lien d’allégeance directe entre le Président et les députés. Les seuls moments sans présidentialisation ont été ceux où ce lien direct n’existait pas : sous Giscard ou pendant les périodes de cohabitation. Le quinquennat et l’inversion du calendrier des scrutins présidentiel et législatif voulue par Lionel Jospin en 2002 visaient à proroger la présidentialisation maintenue par François Mitterrand en 1981 : en prononçant la dissolution de l’Assemblée nationale, ce dernier a fait élire sur son nom une majorité de députés fidèles.

Cette concentration des pouvoirs entre les mains d’une coalition gagnante à laquelle on donne le mandat de faire les lois et de les appliquer n’est pas nécessairement mauvaise et vaut bien mieux que l’instabilité de la IVe République. Elle n’est d’ailleurs pas propre à la France : plus aucun régime politique européen, qu’il soit primo-ministériel ou présidentiel, ne fonctionne sur la séparation des pouvoirs législatif et exécutif. Restaurer le pouvoir du Parlement ? Les députés espagnols, allemands ou anglais n’ont pas plus de pouvoirs que les députés français ! S’il faut une réforme, la seule importante est celle qui interdirait aux parlementaires de cumuler un autre mandat électif : il faut des législateurs à temps plein.

Mais surtout, puisque le législatif n’est plus un contrepoids au pouvoir exécutif, il faut travailler à inventer d’autres contre-pouvoirs. Il conviendrait en particulier d’instituer une autonomie constitutionnelle du pouvoir judiciaire. Je propose pour ma part que le poste de ministre de la Justice soit supprimé au profit d’un « Conseil supérieur de la Justice » composé de magistrats et de non-magistrats, ces derniers étant majoritaires et désignés par le Parlement à une majorité des trois cinquièmes. Ce Conseil serait chargé de l’organisation et de la protection de l’indépendance judiciaire. D’un point de vue démocratique, l’essentiel aujourd’hui est bien de retrouver la balance des pouvoirs et contre-pouvoirs. »

24/02/2009

L'obsession présidentielle.

Comme l'a très justement expliqué Quitterie dans la vidéo que j'ai replacée hier sur mon blog, le système place le président de la république en clef de voûte des institutions et l'importance de ce poste dont tout émane est telle que ceux qui visent à s'y installer ne pensent plus qu'à ça. Ils y pensent en se rasant le matin, en allant à des meetings, et assujetissent tout à leur rêve.

Tout est mis au service de leur ambition, toute leur vie, ce qui n'est grave que pour eux et pour leurs proches, mais aussi toute la machinerie politique. Les partis politiques sont vidés de leur substance et transformés en outil de communication du désir présidentiel.

Les militants qui, longtemps, pouvaient croire se sacrifier pour des idées (quand ils se sacrifiaient), savent que désormais ils ne servent qu'à porter un personnage sur la plus haute marche du podium. Ils le savent tellement qu'ils tolèrent tout, et en particulier le clonage de la cour présidentielle dans chacun des partis politiques. Ceux qui fustigent l'esprit de cour autour de l'actuel président de la république devraient s'interroger sur la façon dont est organisé leur entourage personnel et politique.

La statufication de la présidence a renforcé jusqu'à l'extrême la tendance de la politique à se muer en féodalité plus ou moins élective.

Et peut-être, si nous n'avions qu'une dérive à combattre, parce que c'est d'elle que toutes les autres émanent, ce serait celle-là : halte à la présidentialisation de la politique.

23/02/2009

Quitterie : juste avant la bifurcation.

Pour approfondir le message délivré par Quitterie à l'occasion de sa bifurcation, il est utile de réécouter ce qu'elle a très précisément expliqué le 19 novembre dernier :

 


EDIT : Je signale par ailleurs l'hommage d'Aliciabx à la bifurcation de Quitterie.
EDIT : et les interrogations d'Hubert Rocque.
EDIT : et l'opinion de Cédric.

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22/02/2009

500 Euros, 500 secondes, la chaîne.

Spaulding, malgré son retard d'un tag, m'a tagué. La question est simple : Que feriez-vous de 500 euros lors de vos 500 dernière secondes ?

Réponse : je les donnerais à Quitterie.

Je n'ai pas vu qui a été tagué jusqu'ici. Je tague Quitterie, Mirabelle, Marie-Laure.

22:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/02/2009

Pourquoi triche-t-on tant dans les partis politiques ?

Je précise avant de commencer cet article que si je n'y inclus pas Désirs d'Avenir, c'est parce qu'il s'agit uniquement d'un fanclub, sans autre vocation que l'adulation, et forcément gouverné par la verticalité incarnée dans la parole du (de la) chef et sans ambition de démocratie interne, puisque le chef est donné d'avance et que tout émane de lui.

Ainsi étaient les Jeunes Giscardiens (EDIT pour réjouir les Alcibiade) AU DÉBUT, juste un fanclub sans affiliation partisane.

À l'inverse, les partis politiques se veulent porteurs d'une continuité historique.

Qu'est-ce qu'un parti politique ? Trois éléments : une doctrine, des élus et des militants. Il faut y ajouter un quatrième, transversal : un appareil. Un parti, c'est avant tout un appareil.

Et cet appareil est un composite : d'un côté il incarne la ligne majoritaire du parti, de l'autre il incarne la permanence du parti, donc sa diversité. et comme on est en démocratie, il est fréquent que les partis essaient de se donner un sembant d'apparence de démocratie interne pour résoudre cette contradiction interne de la nature de l'appareil.

Un semblant.

Oh, ce n'est pas toujours le cas : fidèle aux anciennes pratiques de feu le RPR, l'UMP a tendance à pratiquer la nomination et le centralisme "démocratique" dans la plus pure tradition stalinienne.

Mais sinon, la plupart des partis se sont mis à la démocratie. Hum.

Il y a toujours eu d'abord des problèmes de fichiers : on se souvient de Michel Mouillot, l'ancien maire de Cannes, dont on rapportait qu'il envoyait des chèques de 50 000 Francs de l'époque à son parti (composante de feue l'UDF ancienne manière), et des listes de noms, à charge pour le parti de répartir l'argent du chèque en cotisations correspondant aux noms. Hum.

Ces mêmes pratiques sévissaient, dit-on, au PS des Bouches-du-Rhône du temps de Gaston Defferre au moins.

Contre ces pratiques, à la suite d'un procès où Méhaignerie et Barrot, anicens leaders du parti, avaient été condamnés au pénal (mais amnistiés), feu le CDS s'était vu contraint de renoncer aux pratiques de cotisations collectives et avait instauré le principe "une cotisation = un chèque émanant de la personne qui cotise". Ce vertueux principe s'était transmis à la Nouvelle UDF en 1998. Et il faut reconnaître que l'inconvénient de la cotisation par Internet est d'ôter cet outil de contrôle de la réalité des cotisations, il y a de nouveau du flou dans les fichiers. Hum.

Et bien entendu, ce sont les autorités dirigieantes d'un parti, et elles seules, qui détiennent la clef des fichiers. Hum.

C'est ainsi que le dernier congrès du Pari Socialiste a donné le spectacle dégradant de tripotages quasiment en direct qui ont clairement exposé la décrépitude des ambitions éthiques de ce mouvement.

Oh, les autres n'en ont pas rigolé trop fort : l'UMP, parce qu'elle n'a de leçons à donner à persone en ce domaine et que chacun le sait, et le MoDem, parce que les élections internes du début de l'automne ont soulevé tant de suspicion, qu'il valait mieux faire ensuite profil bas.

Allons, il n'y a pas eu partout de concurrence entre plusieurs candidatures. Là où il n'y avait qu'un candidat et qu'une liste, s'il y a eu triche, c'est quand même un peu fort. Et là où il y a eu plusieurs listes, eh bien dans quelle proportion avons-nous vu des indices plus que convaincants de fraude ? Souvent, très souvent, bien trop souvent. Et les instances supposées fournir lumière et contrôle juridictionnel sur ces événements n'ont été qu'un dysfonctionnement patent.

Et le simple fait qu'il y ait eu des personnages à la fois juges et parties suffirait pour jeter la suspicion. Qu'il n'y ait eu ni enquête ni audition en dit assez long sur les intentions des dirigeants démocrates. Vraiment, ils avaient raison de ne pas se moquer des turpitudes des socialistes.

Pour répondre à ma question titre : pourquoi ?

Mais tout simplement à cause du pouvoir.

19/02/2009

Quitterie : question de génération ?

Il m'a semblé que le moment était bien choisi pour réécouter la vidéo enregistrée par Quitterie à la mi-octobre dernière, elle y parle de génération X, génération Y.

 

09:00 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : politique, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/02/2009

Quitterie : "je ne suis pas à vendre".

Dans son interview au site lepost.fr (lue finalement près de 13 000 fois), Quitterie rejette les allégations selon lesquelles elle aurait quitté le MoDem pour rejoindre Désirs d'Avenir, et elle cingle : "Je ne suis pas à vendre".

C'est dommage, je l'aurais bien achetée.

10:28 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

17/02/2009

Femmes engagées !

Via Quitterie, le rappel d'aller consulter les excellents et émouvants témoignages des Femmes engagées de lundi.

14/02/2009

Toute ressemblance avec des événements récents serait purement fortuite et involontaire...

20:06 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, brassens, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/02/2009

Les blogueuses à l'assaut.

Les blogueuses se déchaînent. Je ne parle pas ici des excellentes femmes engagées, mais du bal des blogueuses :

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C'est curieux, moi, j'aurais plutôt vu ça comme ça :

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Mais bon, après tout, ça ira.

Quitterie Delmas présidente.

Au début, je me suis dit "c'est sympa, un peu second degré", puis j'ai réfléchi qu'après tout, puisque je crois dans l'avenir politique de Quitterie Delmas, pourquoi ne pas prendre au sérieux le groupe facebook qui a été ouvert pour la soutenir dans la perspective de l'élection présidentielle dès 2012 ?

Bien sûr, pour pouvoir y adhérer, il faut être inscrit sur Facebook, mais c'est gratuit et facile. Et puis sans doute, ce n'est qu'un premier pas.

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04/02/2009

Quitterie Delmas.

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